Solidays, le militantisme dans la fête

Solidays, le militantisme dans la fête
Durant trois jours ensoleillés, mais, malheureusement, sans les coquillages et les crustacés, le festival Solidays a réuni un peuple de fêtards venus déguster les sons servis par des artistes tous aussi talentueux que les autres. Reportage au coeur d'un événement vibrant. 

Solidays, c’est plus qu’un festival. Cette assertion, qui pourrait s’apparenter à un slogan (même si il n’en est évidemment rien), est d’une évidence lumineuse. Lumineuse, comme le soleil qui a irradié les différents épisodes qui ont jalonné les 3 jours de l’événement.


Crédits : Toute la culture / Twitter

Se sont ainsi succédé des invités de prestige qui ont rythmé les différentes scènes de ce très vaste symposium musical. Vendredi, l’inspiré Eddy de Pretto, le fougueux Nekfeu, l’électrique Mr Oizo ou encore l’aérienne Jain ont, à tour de rôle, fait danser des foules entières de jeunes (et moins jeunes) aficionados venus d’un peu partout pour entrer dans un sas de décompression bienvenu, loin de leurs tourments et de leurs préoccupations.

Solidays est un festival engagé. Créé en 1998 par Luc Barruet, président de Solidarité Sida, l’événement, qui a battu pour sa 20ème édition son record d’affluence avec plus de 200 000 spectateurs, délivre un message clair : c’est avec une mobilisation de tous les instants et une médiatisation du SIDA que l'on arrivera à trouver des solutions. Un million de personnes en meurent chaque année.
 
Pour preuve de cette volonté d’angler ces trois jours autour de cette thématique, Solidays a offert, avant, après et même pendant les concerts, des tribunes libres aux militants du monde entier afin de déclamer leurs colères. Au cœur de ces discours, le même message : il reste tant à faire pour lutter contre le SIDA.
 

Mounir Belhidaoui

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