Las Vegas Parano, musique psychédélique post sixties

Les films font partie de notre identité culturelle, et nous forment, en quelque sorte. Non seulement parce que l’on peut s’identifier à des personnages qui nous ressemblent plus ou moins, mais aussi parce qu’ils sont plaisants et offrent une esthétique délectable. Mais un bon film, c’est aussi une belle bande originale. Et cette semaine sur RAJE on revient sur quelques-unes des plus marquantes, selon nos propres appréciations. Dans les années 70 aux Etats-Unis, une époque vient de se terminer, celle du « Flower power » et de tout ce qui approchait de près ou de loin la culture hippie. Une sorte de gueule de bois en quelques sorte, pour une génération teintée d’espoir, tombée dans la désillusion. C’est à travers Duke, un journaliste sportif joué par le brillant Johnny Depp, accompagné par un Benicio Del Toro avocat polynésien, que Las Vegas Parano nous emmène dans le monde psychédélique post 60’s. Et quoi de mieux pour accompagner des expériences psychédéliques que de la musique psychédélique ? Évidemment, la bande originale de ce film cède une large part au rock, avec des morceaux woodstockiens en veux-tu en voilà. On retient Jefferson Airplane et le morceau « White Rabbit » qui vous invite à le suivre on se sait où, plusieurs sons des Yardbirds, un boys band des années soixante aux looks de surfeurs californiens. Quelques morceaux de Bob Dylan par-ci par-là et le tour est joué.



Ça, c’est pour la partie psyché où il y a encore des paroles, parfois c’est même carrément expérimental ! En témoignent les morceaux de Ray Cooper qui emportent le spectateur vers les limbes de la psyché ! Une soundtrack résolument hippie psychédélique et surtout ultra 60’s. Qu’est-ce qui vous a marqué, vous, dans Las Vegas Parano ? Yacir Emran.