Episode 9

08 septembre 2019
Votre humble bijoutier vous salue, cette semaine encore il vous a concocter une émission pleine de petits bijoux.
On va voyager d’une rive à l’autre de l’Atlantique, de l’Afrique au Caraïbes... Entre Colombie, Sénégal, Haïti, Mali, Congo, Angola, Nigéria, Vénézuéla et un petit nouveau cette semaine... l’Île Maurice !
On m’a fait remarquer que durant nos émissions que je parlais souvent des différents styles de musique, et de tel ou tel pays où ils sont nés, Bon !
Évidemment tout est tout à fait perméable.
Les influences musicales traversent les frontières, les océans, les montagnes... et donc c’est comme ça qu’on a des styles cubains qui influences le congo, ou des rythmes africains qu’on retrouve dans des musiques colombiennes... Bref, ça voyage, et nous aussi on va voyager aujourd’hui !
 
Fantastic Man - William Onyeabor (Nigéria)
C’est de l’electro-funk african !
Willy artiste respecté au Nigéria mais surtout homme d’affaire.
Il possède non seulement une maison de production, mais aussi des moulins où il produit de la farine, des restaurants, et un tas d’autre business... et d’ailleurs en 1987 il est élu industriel de l’année en Afrique de l’Ouest.
Il est devenu chef de son village. Adulé ! A proprement dis ! Il était presque un gourou pour des centaines de millier de personnes !
 
Voy a Comprarme Un Caballo – Tito Ramón (Vénézuela)
Qu’est c’que je l’aime cette musique folklo vénézuélienne.
Dans la veine de la musique baroque/créole espagnole du 17ème.
J’ai l’impression de me retrouver dans la campagne sud-américaine.
 
Salif Keita – Africa (Mali)
Il est le descendant en ligne directe du fondateur de l’Empire du Mali, Soundiata Keïta. Fils de deux parents africains noirs, Salif Keita, le pionnier de l’afro-pop, est né “blanc.”
La voix d’or de l’Afrique comme on l’appelle, qui a arrêté sa carrière l’année dernière après 50 ans de carrière, pour se consacrer à ses divers combats, et notamment la protection des albinos africains, encore persécutés.
 
Ti Zoute – Pierre Murat et Son Ensemble (Haïti)
Album réalisé à partir de vinyles restaurés dont beaucoup n’avaient pas été réédités jusqu’alors.
Meringue et Konpa de 52 à 62.
 
Guajira Van – No.1 de No.1 (Sénégal)
Parce qu’en Afrique les superlatifs ne suffisent plus, et que chacun est « chef », « maître », « tout-puissant », enfin bref... LE meilleur en quelque sorte. Eux, ils sont les No.1 de No.1, les meilleurs des meilleurs !
C’est le Sénégal et c’est du rythme latino !
 
Kassongo – Orchestre Super Mazembe (Zaïre)
Au début le groupe s’appelait « Super Vox », puis, lorsqu’ils ont déménagé au Kenya, il a pris le nom de « Orchestra Super Mazembe.
L’histoire ne raconte pas si le nom du groupe est inspiré de l’historique équipe de football congolaise, « Le Tout-Puissant Mazembe ».
 
Tolú – Cumbia Ya ! (Colombie)
Deux albums pour cette formation franco-sud-américaine, et néanmoins grande habituée des concerts et des tournées.
11 musiciens et chanteurs sur scène, ils sont en concert au Studio de l’Hermitage, le 14 septembre à partir de 20 :30, pour mettre le feu.
 
Mone Lasser Dire Toi – Harold Berty (Île Maurice)
Premier morceau qu’on accueille de l’Île Maurice. Il est extrait de l’album « Soul Sok Sega ».
Le séga originaire de Maurice, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Genre musical majeur des Mascareignes qui comprend l'île Maurice, de l'île de La Réunion et Rodrigues, des Seychelles et d'autres îles de l'Océan Indien. 
 
Pitié je veux la réconciliation – Bopol Mansiamina (Congo)
Il se fait appeler Bopol ou alors Don Paolo, mais son vrai nom c’est Paul Mansiamina M’foko !
D’abord guitariste et bassiste du groupe congolais « Les Quatres Étoiles », il se lance dans une carrière solo au début des 90’s.
Très bon son soukous !
 
Destin Ya Moto – Papa Wemba (Congo)
Surnommé d’une 20aine de nom tous les uns plus élogieux que les autres, il décède en 2016 !
Celui que tout le monde s’accorde à reconnaître comme Le Roi De La Sape, mais surtout et avant tout « Le Roi de la Rumba Congolaise », nous lègue plus de 60 albums en 50 ans de carrière.
Destin Ya Moto est extrait de l’album éponyme sortie en 1985
 
Olha o Pica – Africa Ritmos (Angola)
Angola, début des 70’s… Ça bouillonne grave ! Y’a rien à dire... Ce son c’est une tuerie ! Oui ou non ?
 
Clap de fin !

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