Viktor and The Haters /// Rap Punk énergie !! Interview avec Viktor par Pierre Avril

INTERVIEW VIKTOR AND THE HATERS / AVIGNON / PIERRE AVRIL

Après un premier volet sorti en décembre 2019, Viktor & The Haters revient enfin avec Blackout II qui paraîtra en novembre 2023.

Un nouvel album où de petits morceaux d’espoir naissent sur fond de No Future et dans lequel l’ex-membre du duo parisien Kalash

continue de mêler sa rage au rap, dans une énergie punk et des beats électro. Un single "En Guerre"

C’est une nuit de 2017, entre deux discussions autour de Bukowski et Despentes, Run The Jewels et Alan Vega, que Viktor fera la rencontre des Haters : nébuleuse dont les figures de proue sont Otchakowski et Kesta, réinventant la formule power-trio à la sauce électronique.

Dj’ing, Beatbox, Looper, tous les ingrédients Hip-Hop passés à la moulinette pour un électrochoc Punk-Rap.

Comme dit le dicton : “Haters Gonna Hate” et ensemble ils prennent un malin plaisir à pousser les samples de guitares distordues dans les gigs Hip-hop, défendre la prose cérébrale dans les bars punk et booster démesurément les bass fréquences sur les scènes chanson : la collision “Viktor & The Haters” est née. Un joyeux bordel, un collectif sous dictature, tel que pouvait l’entendre l’un des mentors de Viktor : le fou dingue Captain Beefheart.

Rejoint en studio par des Beatmaker (Ossama, Mr Stereo) des guitaristes de la trempe d’un Yan Péchin (Bashung, Fontaine) ou Cyrille Sudraud (Hushpuppies), d’un arrangeur ingénieur du son génial JM Pelatan (No Money Kids) eux-mêmes suivis d’une horde de Haters sympathisants d’un Post-Rap dont le leitmotiv est d’exploser les barrières musicales et de donner vie à une poésie surréaliste, marginale et contemporaine.

« L’esthétique du choc », où des « îles sans péages » émergent de battements urbains mécaniques, à coup de Noise synthétique, d’infrabasses volcaniques et de rythmiques épileptiques.
 

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