Nura, le casque au son sur mesure

Quand il s’agit de musique, on ne plaisante pas. Il faut que l’équipement qu’on utilise soit performant, et restitue parfaitement les différents instruments, les différentes fréquences. Et il vous est déjà arrivé d’essayer plusieurs casques/écouteurs, et de vous dire que tel casque a trop de basses, que tel autre filtre les notes hautes, ou encore que ces écouteurs n’ont pas un son profond. Non, vous n’êtes pas maniaques, vous aimez écouter de la musique dans de bonnes conditions, et vous êtes loin d’être les seuls. Une start-up australienne, Nura, a inventé un casque audio qui s’adapte à l’ouïe de son utilisateur. Chacun d’entre nous possède sa propre audition, et ce casque innovant est capable d’identifier celle de son porteur en seulement 30 secondes. Comment fait-il ? C’est simple, il analyse les vibrations de l’oreille interne, pour voir comment elle réagit au son. La technologie à l’intérieur du casque Nura sélectionne ensuite les meilleures caractéristiques, adaptées à votre audition pour vous garantir un son parfait. Les 30 secondes nécessaires à la première écoute ne se reproduisent plus ensuite. Votre profil se charge automatiquement au bout de deux secondes lors de vos écoutes suivantes. Autre particularité de ce casque, il a deux baffles distinctes, une dans l’écouteur, qui joue les basses, et une dans une oreillette qui joue les notes les plus hautes. Ça vous donne une profondeur d’écoute de grande qualité. Vous allez pouvoir profiter de toute la richesse de chaque morceau, et peut-être même entendre des petits détails que vous n’aviez pas repérés avec d’autres équipements moins qualitatifs. Ce casque Nura ne sera pas sur vos oreilles tout de suite, il est prévu pour le printemps 2017. En tout cas, le projet a largement dépassé les attentes sur Kickstarter, et si vous contribuez au projet, vous aurez une belle réduction sur le prix de ce petit bijou, qui est dans la fourchette actuelle de casques hauts de gamme qui seront, pour beaucoup, moins performants que Nura.   Rémy Verran.