Le Palace, lieu mythique et éternel de la fête parisienne

Le Palace, lieu mythique et éternel de la fête parisienne
De Berlin, à Paris en passant par New-York, de nombreux clubs ont marqué des générations de fêtards avides de nouvelles expériences. Cette semaine, RAJE vous retrace l’histoire d'un lieu culte du monde de la nuit : Le  Palace « Paris est une fête », le titre du célèbre roman d’Ernest Hemingway décrit avec perfection la capitale à l’époque du Palace. Situé au  8, rue du Faubourg-Montmartre dans le 9e arrondissement, ce lieu était, dans les années 80, le temple de la fête sans fin et limites.  Le principe était simple pour les nombreux noctambules adeptes du Palace : disco, paillettes, débauche et plus si affinité.



Tout la folie et l’ingéniosité du Palace est dues à un seul homme : Fabrice Emaer. Le 1er mars 1978, ce lieu d'un autre genre ouvrait ses portes et réunissait des inconnus et les plus grosses célébrités de l’époque  comme Yves Saint Laurent, Karl Lagarfeld, Mick Jagger, Grace Jones ou encore Andy Wahrol. Gays, hétéros, Noirs, Blancs, hommes, femmes, le Palace créait  un véritable brassage culturel. « Il n'y avait aucun critère de sélection. L'originalité était de mise. Vous rentriez parce qu'on vous connaissait, que votre tête nous plaisait ou juste parce qu'on sentait que vous aviez envie de vous amuser. On n'aimait juste pas trop les sneakers et les gens qui se prenaient au sérieux. » confit Paquita Paquin, ancienne physio du Palace à Villa Schweppes. Le nom du Palace est sur toutes les lèvres faisant même de l’ombre à son cousin New-Yorkais le studio 54. Amanda Lear, reine incontestée de la nuit, rendait même hommage à ce paradis de la fête dans Fashion Pack. « In Paris you got to be seen at Maxim’s / The Palace / The 7 and then go Chez Regine. » lance la chanteuse.



1983 marque la fin de l’ère Palace après la mort de Fabrice Emaer. Ce décès tragique laisse de nombreux fêtards orphelins nostalgiques de cette période bénie. Ashley TOLA

Y. EMRAN

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