Beyoncé enflamme l'édition 2018 de Coachella

Beyoncé enflamme l'édition 2018 de Coachella

Cette édition 2018 de Coachella restera marquée par la performance de Beyoncé. Première femme noire en tête d’affiche du festival, elle a livré un show hors du commun entre invités de marque et message politique.

Comme chaque année à cette période tous les yeux sont rivés sur Indio en Californie où se déroule depuis maintenant dix neuf ans le célèbre festival de Coachella. Deux week ends, six jours de shows avec des têtes d’affiche d’exception. Pour l’édition 2018, la performance de Beyoncé a totalement éclipsé les autres, au point que sur Twitter certains aient décidé de renommer le festival "Beychella" en son honneur. Obligée d’annuler sa venue l’an dernier pour des raisons médicales alors qu’elle était enceinte, elle s’est bien rattrapée en offrant à ses fans un show de presque deux heures avec des guests incroyables.

Beyoncé a d’abord commencé par reformer, avec Michelle Williams et Kelly Rowland, les Destiny’s Child. Ce groupe mythique, qui avait tiré sa révérence en 2004, s’est retrouvé sur scène pour reprendre ses plus gros titres comme Lose My Breath, Say My Name et Soldier.


Queen B a également invité sa soeur Solange Knowles pour danser et twerker sur Get Me Bodied. ​​​​​​



Enfin, c’est Jay-Z, son mari, qu’elle a invité à venir chanter leur chanson Deja Vu.



Toujours aussi engagée, Beyoncé a également profité de l’occasion pour faire passer un message politique. Elle a d’abord remercié le festival pour lui avoir «permis d’être la première femme noire en tête d’affiche». Queen B a également fait, tout au long du show, des clins d’oeil à ses origines et à son combat contre les discriminations envers les Afro-américains. Ses danseurs et musiciens arboraient, comme elle, une tenue noire et jaune, les couleurs de la «Alpha Phi Alpha Fraternity», la première fraternité inter-universitaire créée par des Afro-américains. Elle a également diffusé le passage d’un discours de Malcolm X, célèbre militant américain des droits de l’Homme, «la personne la moins respectée des États-Unis est la femme noire. La personne la moins protégée des États-Unis est la femme noire».

Un show d’anthologie, à retrouver en entier ici, qui nous rappelle que Beyoncé est l’une des plus grandes artistes du XXIe siècle !


Margaux Deygas

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