Episode 12

29 septembre 2019
Comme chaque semaine et tant que c’est possible on accueille de nouveau pays dans notre émission.
Cette semaine 2 nouveaux ! La Guinée-Conakry (va regarder où c’est, sur google map) et la Mozambique (tant que t’es sur google map jettes-y un coup d’œil aussi quand même) !
Encore de drôle d’histoire à vous raconter, plein d’anecdotes intéressantes, et de rythmes succulents... Allé reste, tu le sais qu’on va être bien de toute façon !
 
22 Novembre – Orchestre Régional de Gao (Guinée-Conakry)
Issu d’une très bonne compilation de Soundway Records réuni sous un même titre. Un pentaptyque (une réunion de 5 albums) qui s’intitule « Afriques Indépendantes », ce morceau appartient à l’album intitulé « Afrique Engagée ».
C’est un morceau écrit à la grandeur de la Guinée-Conakry ancienne colonie française située au sud du Sénégal et du Mali, qui le 21 novembre 1970 a résisté à une tentative de coup d’état que les forces armées portugaises avaient lancé avec l’aide d’opposants guinéen pour renverser le régime d’Ahmed Sekou Touré, premier président Guinéen depuis son indépendance en 1958
 
Calambre – Conjunto Barbacoa (Colombie)
On dit merci au label allemand AnalogAfrica pour ressortir ces morceaux perdus dans les méandres de la musique colombienne, et pas que puisqu’ils vont puiser dans les archives africaines aussi.
Un travail colossal à la recherche de pépites musicales !
AnalogAfrica qui ne sont pas les seuls, mais qui ré-édite des albums perdus, ou qui souvent crée des compil avec des thèmes particulier, qui peuvent être un style de musique, une région etc... comme celle dont nous venons d’écouter ce titre, intitulée Diablos del Ritmo 1960-1985 : The Colombian Melting-pot.
 
Mambu Na Nge – Mbilia Bel & Tabu Ley Rochereau (Congo)
Voilà une histoire africaine comme je les aime !
Pendant les années 50 né au Congo belge un des premiers groupes professionnel du pays, « Le Grand Kallé et l'African Jazz », sous l’impulsion de Joseph Kabasele Tshamala, connu sous le nom du Grand Kallé.
Dans ce groupe aux standards de rumba congolaise, sont passés ces deux artistes Mbilia Bel et Tabu Ley Rochereau qui se retrouveront plus tard pour une longue collaboration.
D‘ailleurs en matière de longueur, il est à noter que 99% des morceaux qu’ils ont composé ensemble ne font pas moins de 9minutes. Celui-ci est donc une exception !
On raconte qu’en grand amoureux des femmes, Tabu Ley serait le père génétique de quelques 120 enfants (Y compris du rappeur Youssoupha et de la rappeuse belge d'origine polonaise et congolaise, Shay).
Gourmand ce Tabu Ley.
 
Choc Vikings – Les Vikings d’Haïti (Haïti)
Pour les connaisseurs !
A ne surtout pas confondre avec les Vikings de la Guadeloupe, et les Vikings de la Martinique !
Chaque île avait sa horde de guerriers sanguinaires ! Oui messieurs-dames vous ne rêvez pas, c’est la vérité vraie
Il existait dans les années 70/80, dans chacune de ces 3 îles, un groupe qui se dénommait « Viking », et qui n’avait aucun lien avec ses homonymes, si ce n’est l’amour de la biguine !
 
Afic’Ambiance – Bopol Mansiamina (Congo)
Le Soukous, fils spirituel de la rumba congolaise, et Bopol qui en est un des plus digne représentant (tant en carrière solo qu’en groupe, notamment avec « Les Quatre Étoiles »)
À noter que le Soukous, à la manière du rap par exemple, est un style en constante évolution. Le Soukous des années 80/90 que l’on entend ici, n’a que très peu à voir avec le Soukous que l’on peut entendre aujourd’hui.
Les standards de ce style de musique ne sont pas tout à fait arrêtés, et continuent à muter au fil du temps.
 
Pele Odidja – Mose Se Sengo « Fan Fan » (Congo)
Voilà un exemple parfait de mutation musicale.
On est à cheval entre les 80’s et les 90’s au Congo, moment où la rumba congolaise et en passe de devenir le Soukous.
 
O Comboio – Kiezos (Angola)
Vous l’avez peut-être reconnu, c’est toujours ce satané bijou de merengue angolais, plus communément appelé « Rebita », et ça ressemble à la Samba brésilienne.
Samba et Rebita ont les mêmes origines... le merengue !
 
Marry Very Well – Academico and Pimento (Mozambique)
Le Mozambique autre ancienne colonie portugaise, mais où l’on on retrouve moins le créole portugais dans la musique que dans les autres colonies.
Alors ce n’est pas très criant sur ce morceau parce qu’il est chanté en anglais (approximatif j’avoue), mais on le verra sur les prochaines morceaux, un rythme différents et beaucoup moins de langue portugaise par exemple que l’Angola (70% lusophone en Angola, moins de 10% au Mozambique).
 
When a Man Loves a Woman – Docteur Nico & L’African Fiesta Sukisa (Congo)
Quart d’heure américain à la sauce du Docteur Nico !
Voilà donc en matière de yaourt là on est plus qu’abondement servi.
Un morceau somptueux, formidablement interprété !
Je vous conseille de regarder les lyrics de la version original en même temps que vous écoutez celui-ci... Une phonétique absolument irréprochable.
 
El Ratón – Cheo Feliciano & Joe Cuba Sextet (Porto Rico)
Magnifique morceau de boléro portoricain !
Vous êtes dans le métro ? Exercez-vous, bouges le popotin ! Le Chachacha c’est 3 temps, la rumba c’est 4 temps et le Boléro c’est 4 temps, mais plus lent !
 
Odo Adaada – Pat Thomas & Kwashibu Area Band (Ghana)
Le Prince ghanéen du highlife !
Qui a à de nombreuses reprises collaborées avec le king, enfin que moi je surnomme le king du highlife, Ebo Taylor.
Pat Thomas & Kwashibu Area Band sont en concert
Le Samedi 05/10/2019 à 20:00 au New Morning
C’est 7 rue des Petites Écuries dans le 10ème
Château d'Eau ligne 4

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