L'acouphène, bientôt de l'histoire ancienne ?

L'acouphène, bientôt de l'histoire ancienne ?
Vous adorez tellement la musique, que vous avez tendance à l’écouter à un volume élevé, sur de longues durées. Et après, ça siffle dans vos oreilles. Ça s’appelle l’acouphène, et c’est un problème qui concerne de nombreux artistes, acteurs et amateurs de musique. Malheureusement, il reste un phénomène auditif encore trop méconnu. Cependant, d’après la revue Neurology Now qui s’est penchée sur le sujet, la musicothérapie pourrait être une solution à ce problème. Sur le papier, ça paraît simple : il suffirait de réhabituer le cerveau à accepter une "nouvelle fréquence" qui inclue ce sifflement gênant. L'acouphène, en gros, c’est une condition audiologique et neurologique qui vous fait entendre un sifflement venant de l’oreille interne, et non d’une source extérieure. C’est très gênant, et l’acouphène est assez souvent associé à une perte auditive et une détérioration de la qualité de vie. Il faut savoir qu’aujourd’hui, l’acouphène n’est pas reconnu comme une maladie. On parle plutôt de condition physique, déterminée par ce que ressentent les victimes du phénomène. Du coup, les traitements et les médicaments pour se soigner sont assez différents en fonction des patients, mais aussi des pays. En plus, en l’absence d’un réel remède correspondant à tout le monde, les médecins essaient plutôt de soigner les symptômes comme la dépression, l’anxiété ou l’insomnie. Mais grâce à une nouvelle étude, on apprend que la musicothérapie pourrait permettre d’habituer le cerveau à l’acouphène et du coup, ne plus l’entendre. Par exemple, avec la neuro-musicothérapie, il serait possible de progressivement diminuer la sensibilité à la fréquence gênante. Cette discipline apporte les sons nécessaires pour « effacer » le sifflement, mais elle nécessite de calculer précisément les fréquences à utiliser, parce que l’acouphène diffère chez chaque personne. Une des principales difficultés dans le traitement de l’acouphène, c’est qu’il faut déterminer son degré de gravité d’après la description des patients, puisque c’est quelque chose que les médecins ne peuvent entendre de l’extérieur. Des tests vont être menés, alors en attendant, profitez des sons d’aujourd’hui et de demain à un volume modéré !

Y. EMRAN

Copyright© 2024 RAJE. Tous droits réservés.