La Fête de l’Huma : venez danser sur la « Bolchezik »

La Fête de l’Huma : venez danser sur la « Bolchezik »
Lorsqu’un festival fête sa 82ème édition, il est intéressant de comprendre les recettes d’un tel succès. Surtout si l’on ajoute  de la politique dans l’équation aux côtés de la programmation musicale. Alors comment cette fameuse fête de l’Huma fédère-t-elle autant de personnes année après année et parvient sans cesse à ameuter les plus grandes têtes d’affiche internationales ? Eléments de réponse dans cet article. Léo Ferré en était un habitué, Bernard Lavilliers y a ses quartiers, Jacques Higelin y tutoie tout le monde : la grande prairie de la Courneuve a vu passer du très beau monde en un peu moins d’un siècle. Cette gigantesque zone constituée de terrains et de hangars de parc des expositions accueille chaque année au mois de Septembre la fête de l’Humanité, du nom d’un célèbre quotidien. Conférences politiques et sociales, stands représentant les partis communistes de chaque département voire de chaque pays, gastronomies locales : tout laisse à croire que l’on débarque dans une gigantesque foire politique à tendance divertissante. Il suffit pourtant de tendre l’oreille pour entendre au loin résonner les notes de groupes internationaux perchés sur l’immense scène ainsi que sur une seconde scène plus confidentielle intime. Car, malgré tout l’apparat chic dispensé par le parti politique, le public vient à la Courneuve pour écouter de la musique et de la bonne de surcroît. Massive Attack, Manu Chao, Pink Floyd, The Who, Noir Désir ou Deep Purple: quelques noms égrenés suffisent à comprendre l’ampleur de ce festival historique.



L’édition 2017 qui se déroulera du vendredi 15 au dimanche 17 Septembre ne sera pas en reste avec notamment la présence de l’iguane Iggy Pop, du revenant Renaud, des antisociaux Trust et de la troupe aux accents d’un « Âge tendre et têtes de de bois » urbain de L’âge d’or du rap français. Une magnifique programmation qui devrait, une fois de plus, faire le plein surtout lorsque l’on rappelle la modique somme vous donnant le droit à l’entrée : 35 euros pour les trois jours. Un argument de poids pour aller écouter du bon son à quelques stations de métro du centre-ville parisien. César Leoni


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