Charles Bradley, soulman des temps modernes

Charles Bradley, soulman des temps modernes
Si on le surnomme  Black Velvet (velours noir en français ndlr), ce n’est pas pour rien. Charles Bradley est un des artistes qui a remis la soul des années 60 et 70 au gout du jour. Soul is not dead ! C’est la première réflexion qu’on se fait quand on écoute la musique de Charles Bradley. Le chanteur réédite Ain’t It A Sin qui est initialement  sorti en 2013.



Pour en arriver là, Mister Bradley a dû se battre. Elevé par sa grand-mère en Floride, l’artiste arrive à New York à l’âge de 8 ans. En 1962, sa grande sœur l’emmène à l’Apollo Theater pour voir une légende de la soul jouer : James Brown. Le petit Charles est transporté, happé et transcendé par la performance du roi de la Soul. Pour lui, c’est une évidence il doit devenir chanteur. Charles Bradley a mis 20 ans à vivre de la musique, sa passion.  Après avoir vécu dans la rue, survécu grâce à des petits boulots dont un de cuisinier en Alaska, Bradley sort son premier titre Take It As It Come sur le label Daptones Records en 2002. Accompagné des Sugarman & Compagnie, Bradley dépoussière un style disparu et peu médiatisé. Appelé The Screaming Eagle of Soul (l’aigle crieur de la soul en français ndlr), Bradley s’inspire de ses expériences pour écrire ses morceaux. Agé désormais de 67 ans, l’américain a toujours puisé dans son vécu pour nourrir ses textes. Le morceau Heartaches & Pain a pour thème le meurtre de son frère par son neveu. Malgré un passé difficile, Charles Bradley garde espoir et distille une musique qui nous va droit au cœur.



Ashley Tola.

Y. EMRAN

Copyright© 2024 RAJE. Tous droits réservés.